Diagnostic technique global
(DTG)
LE DTG IMMO’TECH :
un rapport aux conclusions aberrantes
qu’il faut impérativement refaire
pour déterminer les gains énergétiques réalisables
et donc les subventions auxquelles nous avons droit
En juin 2023, l’AG a voté la réalisation d’un Diagnostic Technique Global (DTG) “par un tiers disposant de compétences précisées par décret” avec demande de subvention. Le CS a retenu Immo’Tech (11 760 € TTC) parmi les trois sociétés présélectionnées par l’architecte de l’immeuble. Soyons clairs : rien n’est à reprocher à notre Conseil syndical qui a choisi Immo’Tech confiant dans la qualification des trois organismes présélectionnés.
Or, M. Loriot (Immo’Tech), diagnostiqueur immobilier, n’a pas des compétences précisées dans le décret. De plus, le Diagnostic Technique Global exigé par l’Agence parisienne du climat pour avoir des subventions est une étude qui va plus loin qu’un DPE collectif. Réalisé par un bureau d’études thermique ou par une équipe composée d’un architecte et d’un thermicien, il propose un rapport complet de l’état de la copropriété (architectural, thermique, financier), qui établit des scénarios de travaux d’économie d’énergie hiérarchisés et chiffrés et indique les aides financières mobilisables.
APIM, ancien syndic, avait été informé par la responsable Paris Est de l’Agence parisienne du climat que l’entreprise choisie pour le DTG n’était pas éligible à la subvention.
Non seulement nous avons perdu 5 000 €
mais le DTG établi par Immo’Tech
ne permet pas de bénéficier des aides publiques,
qui sont très importantes. Il est donc à refaire.
Le point essentiel est que les conclusions du rapport Immo’Tech sont contradictoires avec le Diagnostic énergétique réalisé en 2011 par les deux ingénieurs du bureau d’études thermique BSC énergies.
Pour Immo’Tech, notre diagnostiqueur immobilier, en aucun cas la copropriété ne pourrait atteindre un gain énergétique de 35 %, donc bénéficier des aides de Ma Prime Rénov. Tout au plus ferions-nous un gain de 14 % à condition d’isoler les murs par l’extérieur, de remplacer les fenêtres et d’installer des robinets thermostatiques.
Les thermiciens de BSC Énergies, eux, en 2011, présentaient « trois scénarios » entraînant des gains respectivement de 38 %, 42 % et même 74 % (atteinte du niveau BBC Rénovation – Bâtiment Basse Consommation), ce qui nous ouvrirait droit dans les trois cas aux aides de Ma Prime Rénov ! (Cf. pages 23-25 du rapport BSC sur www.portbastille.com). De plus, nous préserverions ainsi la valeur de notre bien.
D’où mon projet de résolution demandant que l’on refasse le DTG. Ce n’est que sur la base de scénarios chiffrés par une équipe bureau d’études thermique, architecte, ingénieur financier que nous pourrons prendre nos décisions sur les travaux, lesquels doivent impérativement être envisagés globalement pour atteindre le gain de 35 % qui déclenche les subventions (30 % ou plus). Le financement se fait par un éco-prêt à taux zéro sur 15 ans sans conditions d’âge, seulement 0,44 % de caution (taux effectif global).
Simone BARDOT
CONCERNANT LE PARKING, Immo’Tech a bien vu qu’il manquait une pelle dans le bac à sable mais pas les infiltrations et l’état des canalisations. Les réparations jugées urgentes en 2007 par l’architecte Guéroult ne seront pas davantage entreprises dans les dix prochaines années.
CONCERNANT LE TOIT-TERRASSE, Immo’Tech constate (page 1/7) le bon état des édicules, pas d’infiltrations signalées, mais note (page 6/7) que les édicules techniques et souches de ventilation présentent des fissures plus ou moins importantes et une lézarde. Et Immo’Tech de conclure qu’il faut attendre… 2027 pour remédier au problème ! Le temps que d’autres appartements connaissent des dégâts des eaux ?… Déjà, au dernier étage du 20, un appartement subit actuellement un dégât des eaux dans les toilettes (infiltrations depuis la gaine de ventilation).
Immo’Tech écrit que « les seules infiltrations signalées ont été recensées au droit des accès privatifs créés à l’initiative des copropriétaires et leur permettant d’accéder auxdites terrasses […]. Ces désordres ne concernent pas la copropriété ». Ceci est faux ! L’essentiel des infiltrations proviennent d’autres parties de la toiture.
Acorus estime que l’étanchéité doit être refaite au 20, voire sur tout le bâtiment. Quant à l’isolant, l’entreprise précise qu’on utilise actuellement des épaisseurs bien supérieures. Curieusement, Immo’Tech n’envisage pas de refaire l’étanchéité et l’isolation du toit-terrasse dans son PPT.
Documents de référence
Cliquer sur les liens ci-après :
ReeZOME – Devis DTG
DTG-Immo-Tech de 2024
Diagnostic-énergétique de BSG Énergies de 2011
Diagnostic technique de l’architecte Guéroult de 2007